Il y a bien longtemps que je n’avais pas posté un petit article lecture alors que j’ai dévoré pas mal de bouquin dernièrement. Aujourd’hui je vais vous parler de l’infiniment peu de Dominique Loreau que je n’ai pas dévoré, celui-ci, mais bien au contraire savouré page après page sur plusieurs semaines.
Ce livre est d’un format inhabituel, tout petit (14 x 9.5cm ) alors je l’ai glissé dans mon sac à main et l’ai parcouru paragraphes par paragraphes un peu chaque jour, lors de mes déplacements en métro. Ce petit livre s’y prête parfaitement car il est construit en 15 chapitres (du peu posséder, au peu consommer, à l’économie de temps, de la parole, à la saveur des petits bonheurs, à l’allègement de l’ego, etc,) où les paragraphes traitent chacun d’un point particulier et entre lesquels s’intercalent des citations, proverbes, haïkus que j’ai trouvés particulièrement inspirants, parfois poétiques.
Alors bien sûr on retrouve dans cet ouvrage les thèmes qui sont chers à Dominique Loreau et qui sont ceux pour lesquels j’ai plaisir à lire ses livres. Et bien sûr, on y retrouve aussi ce discours assez réducteur de la place de la femme qui se doit de prêter la plus grande attention à sa tenue, qui se doit d’être discrète et raffinée,etc. Comme d’habitude cet aspect (très propre à la culture Japonaise traditionnelle et à la place que celle-ci réserve à la femme) heurte pas mal de lecteurs (ou plutôt lectrices), et certains n’arrivent pas à passer outre cet aspect et n’apprécient donc pas les livres de Dominique Loreau, ce que je comprends parfaitement. Personnellement je choisis de laisser cet aspect de côté et et de me concentrer sur les points qui me font avancer, ceux qui éveille de l’intérêt en moi.
Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce livre c’est le côté philosophique. Sous couvert de petits conseils pour organiser son quotidien, pour se détacher des possessions, pour établir une routine minimaliste pour de nombreux aspects du quotidien, Dominique Loreau nous invite vraiment, et notamment grâce aux citations, haïku etc, à nous interroger profondément sur notre mode de vie, afin d’accueillir vraiment cette philosophie du peu, de l’essentiel, dans le sens de retrouver et savourer doucement l’essence, la pureté et la beauté des choses et non seulement le côté essentiel, nécessaire des objets. Le zen est très présent dans ce livre et comme c’est quelque chose qui m’intéresse énormément en ce moment, j’ai vraiment savouré ce livre.
La construction même du livre invite à prendre son temps, à arrêter sa course folle (ceux qui finissent régulièrement des livres d’une seule traite savent de quoi je parle) et savourer avec sérénité chaque proposition de l’auteur, la soupeser, questionner notre quotidien autour de l’idée proposée, et pourquoi pas la faire sienne, se l’approprier (ou pas, comme toujours, on prend ce qu’on veut et on laisse le reste de côté).
Pour conclure je pense vraiment que contrairement à l’art de la simplicité, ou l’art de l’essentiel qui sont vraiment une plongée dans le mode de vie minimaliste et une très bonne introduction pour ceux qui ont envie de se pencher sur le sujet et d’en savoir plus, ce livre me fait l’effet d’un petit plaisir d’initié. J’imagine qu’il pourrait sembler frustrant pour quelqu’un ayant envie de tout désencombrer chez lui, de lancer de grand changement, de voir de si petits paragraphes pour traiter de chaque point, là ou un grand vide et une tâche énorme semble nécessaire. Par contre lorsqu’on est déjà sensibilisé et que l’on est déjà sur le chemin d’un mode de vie plus minimaliste ce livre me semble vraiment parfait pour avoir chaque jour sa petite dose d’inspiration minimaliste à poursuivre son cheminement vers un allègement de son quotidien et de soi-même.
C’est vraiment un auteur que j’apprécie et dont la philosophie de vie me parle beaucoup… merci pour ce billet 🙂
Belle journée
Cécile
Merci à toi pour ta visite. Quel est celui que tu préfères parmi tous ses livres?
Pour moi, le meilleur c’est L’éloge de la simplicité… Même si, parfois, je ne suis pas d’accord à 100% avec tout… je crains que l’hyper simplicté du « geste » ne conduise à une forme de « toyotisme » … Belle journée 🙂
Merci pour ton billet, je te rejoint complètement. Je me retrouve bien dans les ecrits de Dominique Loreau, son livre est sur ma table de chevet ! Bon dimanche.
Il faudra que tu me dises ce que tu en penses, j’aimerais beaucoup avoir ton avis. Bises
Hello, je viens de découvrir ton blog. Je vis aussi à Bruxelles.
J’adore les livres de Dominique Loreau. Je ne connaissais pas celui-là.
C’est grâce à elle, que j’ai eu envie de commencer mon aventure minimaliste :).
Celui qui m’a réellement donné envie de sauter le pas est l’art de la simplicité.
A bientôt
Rose…
Merci d’etre passée par là cela me permet de découvrir aussi ton blog!! On pourra essayer de se voir si tu veux
Son premier livre à littéralement changé ma vie …. je garde celui ci sur ma table de nuit et je lis un passage quand je me sens agitée ou angoissée. Quant aux autres passages, je les prends comme une invitation à prendre soin de soi, à prendre du temps pour soi et se respecter ….mais j’adapte 😉
Coucou,
Je n’ai jamais vu ni lu ce livre de Dominique Loreau mais comme j’apprécie son travail je risque fortement d’y jeter un oeil.
Merci pour cette découverte !
A bientôt